09/02/2012
Papon-pin!
Un peu trop nerveux, encore, pour vous en parler calmement. Pourtant, l'incident date déjà d'il y a quelques heures, mais d'avoir été entouré de cinq molosses de la Police Nationale n'entraîne pas forcément la lucidité. Que je leur aurais bien confié tenir dans mon froc, à la Ferré, si je n'avais pas été astreint, tout au long de cette discussion animée, à la correction extrême, dans le langage du moins. Parce que pour le reste, entre une scène évidente de "Un monde sans pitié" et ma défiition historique de ce qu'est un demi-flic (un mec qui sait ni lire), je dois avouer que j'ai été tenté. Mais que j'ai tenu bon. Sauf quand le commandant m'a indiqué avec un sourire entendu que les Lumières étaient dépassées. Là, ça m'a agacé: j'ai tenu à lui rappeler la mission de la police dans le politis, son devoir de pédagogie (qu'il a vite renvoyé aux profs...), l'importance, dans le Cité, de la bonne foi du citoyen: il n'a rien voulu entendre. S'est détendu et humanisé trop tard, lui ai-je aussi dit, une fois la potestas appliquée, pas la potentia, ni l'auctorictas. Evidemment, cette histoire m'a coûté 90€, mais je me suis payé le luxe, en partant, de demander à mon bourreau de m'ouvrir l'avenue Garibaldi pour moi tout seul et lui ai confessé, dans un sourire, l'irrésistible envie de l'écraser en partant.
20:55 Publié dans Blog | Lien permanent
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