09/12/2011
Le bleu du gris.
Je regarde "ma" Valse, elle m'étourdit toujours autant: je crois que je perds la raison à chaque fois que je la consulte. D'ailleurs, tant qu'à être dans le moi-moi, j'ai aussi une réplique de la chouette de Dijon, celle qu'il faut caresser de la main gauche en formulant un voeu. Sans doute l'ai-je négligée ces derniers temps, trop accaparé par les sorties diverses de mes divers bébés. Dont j'attends toujours des échos plus conséquents que ceux du premier cercle. Eloïse Prod. s'est proclamé harassé, aujourd'hui, hors d'état de jouir (sic) avant la nouvelle année, sans doute: nous redémarrerons plus fort, plus haut, plus vite et mettons tout en place pour ça dès maintenant, mais il faut recharger les accus. Et la Valse est là, toujours, à me dire que le vertige est aussi fugace que l'assise, qu'il faut savoir se servir des creux pour aller les chercher, les pleins. En plus, quitte à rester dans la superstition (en bon polythéiste grec revendiqué), le lumignon Che Guevara (!!) que j'ai posé sur ma fenêtre hier soir a tenu jusqu'à ce matin, résolvant ainsi un des grands mystères qui peuplent mon existence d'inadapté de la vie: pourquoi toujours les lumignons ne durent-ils pas? Prenez-moi pour un fou si vous le voulez, mais ça a éclairé ma journée, sans jeu de mots. Il y a toujours du bleu caché derrière le gris.
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