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15/11/2011

Confidence pour confidence.

Il est temps qu'on s'interroge sur ce que deviennent les personnages de romans pour leurs auteurs: j'ai l'impression en ce moment que Solène et Margot se sont éloignées de moi, que Gabrielle est partie depuis bien longtemps et que Paul Herfray et moi sommes un peu en froid. Sans compter que le Berry m'a pris les trois petits monstres de la partie de cache-cache. Alors, oui, j'appelle Aurélia, et Charlotte à la rescousse, mais jusque quand? Sans rire, à quel moment ce qu'on a écrit ne nous appartient plus, tend vers une forme, même minime, d'universalité? Je veux dire, si on écrit sur l'amour, ce n'est pas à la personne que l'on destine ces écrits de les assumer comme tels: ça la dépasse forcément. Pour un auteur, forcé par ce qu'on ne lui reconnaît pas, d'entremêler les champs, déjà, de son activité, ce ne sont pas ses interlocuteurs qui font le sens de ce qu'il écrit ou peint. C'est quelque part dans une des Confidences, ça: ce ne sont pas les mots qui comptent, c'est ce qu'ils ne disent pas. Ouais...

17:04 Publié dans Blog | Lien permanent

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