04/11/2011
Les nourritures célestes.
Demain sera une belle journée: je vais rencontrer des lecteurs à la librairie Elizéo, à Tarare, le matin, et j'enchaîne sur un départ pour les Hauts de Seine, en fin d'après-midi, pour passer la soirée avec un club de lecture dont j'ai rencontré une des animatrices au Salon du Livre de Paris, en mars dernier. L'idée a germé d'une rencontre au cours de laquelle un écrivain viendrait parler de son oeuvre (et j'ai encore du mal à l'écrire, ce mot-là.) et c'est demain que ça se passe. Toujours un peu d'anxiété à l'idée de decevoir un lectorat que ses livres ont passionné (ce qui devrait suffire), mais intrigué de connaître leur fonctionnement et d'en être le premier invité. Pour une fois que je ne passe pas après Sorj Chalandon, c'est déjà ça. Dans l'inconnu sociétal dans lequel l'écrivain doit se situer, ces rendez-vous sont une nourriture, sans doute le public ne le sait-il pas suffisamment. On se nourrit mutuellement, alors, ça aussi, c'est une source de bien-être, plutôt rare dans la période. J'essaierai de ne pas paraître trop sot, alors.
Ah! J'allais oublier, et pourtant... Sans rien divulguer d'une conversation privée, Alain Larrouquis m'a dit hier au téléphone que son frère, né en 1936, comme Gérard, a fait son service militaire, de vingt-huit mois, à Tébessa, en 56. Moi qui vous rebats avec l'idée de permanence (et qui vais continuer, dès demain), j'en suis encore plus qu'ému.
16:31 Publié dans Blog | Lien permanent
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