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15/03/2011

La cohorte

Image 10.pngOn ne se souvient jamais de ses rêves au matin. Quand on le fait, c'est souvent parce que ce sont les dernières images qu'on a gardées qui ont surpassé celles dont on ne se souvient plus. Je ne saurai jamais quel mécanisme a entraîné mon rêve de cette nuit, mais l'état dans lequel il m'a laissé toute la journée est éloquent. Je n'avais pourtant rien fait de particulier, "c'est Arthur Ganate qui a commencé", j'allais dire, mais dans ses tout derniers moments, j'ai compris que j'allais devoir assumer des conséquences que je ne saurais jamais expliquer. Que les pas que j'entendais dans l'allée étaient ceux des policiers qui allaient me reprocher quelque chose qui n'avait pas l'importance qu'on pouvait bien lui donner. Sur le lit, en face de moi, une personne accablée parce que la blague qu'elle m'a faite a mal tourné et qu'on ne comprendrait pas plus qu'elle se dédise. C'est saisi de cet effroi, lié à la conscience que rien ne serait jamais comme avant alors que rien n'aurait dû changer que je me suis réveillé, une minute avant que le réveil frappe à la porte et décide de m'emmener...

Autrement, je suis au Salon du Livre de Paris, ce week-end. J'y ferai un reportage pour Jules & Jim. Je joins ici, en médaillon, les couvertures auxquelles vous avez échappé.

17:46 Publié dans Blog | Lien permanent

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