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13/01/2011

Camille 2011

Ceux qui me connaissent savent que je n'aime pas l'idée de manquer de permanence dans ma vie: on peut se tromper, faire des choix sans la conscience de leur inverse ou autre, mais pas ne pas préserver l'essentiel de ce qui a fait son existence. Cela fait plus de dix ans qu'un individu qui ne mérite pas d'être nommé ici m'a fait miroiter une édition autour de Rodin en me demandant de lui écrire quelque chose en substitution, m'a-t-il dit ce jour là au téléphone, de Charles Juliet, pas disponible. J'ai travaillé à une nouvelle sur Camille Claudel qui, pensais-je alors, allait révolutionner le monde de l'écriture. Il n'en fut rien, de l'édition ou de la révolution. Je ne le citerai pas, mais je le remercie: ce texte a traversé les époques, je l'ai renié, repris, rejeté, re-aimé... Je viens de lui infliger le même régime amaigrissant qu'à mes textes précédents et le sens mûr, complètement, pour une édition, à laquelle je pourrai accoler, désormais, la très belle chanson que m'a composée Jean-Jacques Coulon, en 2008, qui n'existe qu'en version avec ma voix. Il est très vraisemblable que je sollicite quelqu'un d'autre pour dire ce texte dont je me contenterais largement d'être l'auteur comblé. A suivre, cela aussi, donc.

Un petit emprunt, momentané, à Chantal Montellier, auteure de "la fosse aux serpents", une bande dessinée autour de Camille (Casterman, 1990)

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