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Rechercher : Didier le Bras

Blowin' in the Vosges.

582409_487347524662921_2012135161_n.jpgFergessen, écrivais-je juste après les avoir vus, c’est Dave Stewart qui aurait rencontré Annie Lennox ayant mangé une Aretha Franklin. C’est beaucoup en une seule fois, mais pas plus que l’effet qu’ils produisent sur scène : l’unisson parfaite des deux voix et deux guitares mêlées, une pop-rock exigeante aux meilleurs accents d’un Marc Seberg, l’harmonie des textes et des mélodies que David et Michaëla ourdissent dans le calme de leur studio de Saint-Dié. Après « les accords tacites », un album produit par Lionel Gaillardin  en 2011, le duo a choisi de quitter Paris et d’attendre le bonheur dans l’autoproduction d’un « Far-Est », deuxième album ciselé, variant entre l’anglais et le français sans se départir de ce qu’ils souhaitent tous les deux : donner du sens et du rythme à un texte par son interprétation. Quand ils s’emparent tous les deux de « The Wind », de Stevenson - a-blowing all day long, that sings so loud a song - qu’ils en enregistrent une version acoustique devant une plaine des Vosges qui prend des airs d’un océan de glace, on se dit qu’ils savent allier, comme en live, l’énergie des voix et du jeu et la sensibilité du thème. A Child’s Garden of Verses and Underwoods. Le cache-cache ne dure qu’un temps, celui de l’arrivée sur scène et du fleuve de son qui en découle : Michaëla, Antianeira moderne, bras nus, chevelure lâchée, bracelet de serpent au biceps, prend l’auditoire à bras le corps, le charme et l’ensorcelle, ce qui revient au même. Mais David – heureusement pour lui – n’est estropié de nulle part et relève - avec un flegme qui n’a de britannique que la musique qu’il joue - le défi de la Belle. Les guitares sont épileptiques et coordonnées, les amants jouent d’une ronde qui les aurait menés au bûcher, en d’autres temps. Ils auraient pu choisir l’Islande ou le Danemark (Aimer, dormir, encore aimer), ils ont pris les Vosges comme symbole d’une musique qu’il faut aller chercher mais dont on ne se relève pas sans être marqué au fer rouge. Fergessen, prononcé à l’allemande, c’est oublier ou s’emporter : aucune chance qu’on oublie, toutes qu’on le soit, emporté. Jusqu’au far, far-Est.

Photo: Vincent Assie© Avec mes remerciements ;)

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20/01/2013 | Lien permanent

Les vieux amis.

photo-16.jpgIls se tiennent par le bras, se soutiennent mutuellement ; il n’a été question de désir entre eux que jusqu’au moment premier où ils ont compris qu’il vaudrait mieux, pour eux, ne pas y céder. Depuis, ils se portent, se racontent leurs vies, leurs chagrins (d’amour), leurs espoirs (d’amour). Ils savent que quel que soit l’endroit où l’un deux va débarquer, l’autre voudra et saura le retrouver. Revoir le sourire enjôleur, se réjouir de sa mauvaise foi à lui, de ses aphorismes à elle : on ne peut pas, dit-elle, être au centre du monde quand on est un trou du cul*. Ils avancent, on les voit s’éloigner de dos sur le chemin, la tête de l’un un peu penchée sur l’autre dans un mouvement de balancier. Ce sont les vieux amis, les copains que chantait Ferré, il y a longtemps, déjà. Ils avancent, sans savoir où ils vont : quand les routes sont rectilignes, c’est que l’intention est fausse. Et que le parcours qui va s’ensuivre sera faussé, par un postulat qui n’était pas juste. Il faudrait se souvenir de tous les premiers instants qu’on a passés avec les gens qui comptent, et se demander respectivement si on a été fidèle à l’autre, avec ce qu’il a engagé de soi dans ce qu’on est. Pour l’instant, les vieux amis continuent : quand elle frissonnera un peu parce que la nuit est tombée, il lui prêtera sa veste et ils entameront le chemin du retour.

* dessin et aphorisme: Fabienne Bergery

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26/12/2013 | Lien permanent

La voix des livres.

MCpageMR.jpgMarc Roger fait corps avec le plancher, avec la scène. Ses pieds nus, quand il lit, doivent lui transmettre les énergies qu’il domine dans le reste du corps. Il est droit, devant le micro et le chevalet, il tient le livre à bout de bras, quasiment, et il lit. D’une voix qui démarre en traînant un peu puis qui accélère quand le récit le permet. Il lit d’une voix un peu affectée, qui sait au juste moment se libérer de son affectation. Pas trop d’effets – le plus insupportable chez des lecteurs, pas trop d’emphase, il lit, sans jamais, JAMAIS, écorcher le moindre mot, en lui rendant toute la moëlle que l’auteur y a mis. C’est un drôle de révélateur que d’être lu à voix haute, publiquement, en sa présence. On entend les mots différemment, tels – ou non – qu’on attendrait de les lire chez d’autres. Hier, sur la scène d’Alterna’livres, Marc Roger a lu le début de « Valse, Claudel » et, comme d’autres, j’ai découvert les premiers atermoiements de cet homme qui attend quelqu’un rue de Varenne, qui guette sa sortie de la station de métro. J’ai entendu cette métaphysique, cette Valse-hésitation, et les rythmes ont changé juste quand il le fallait, dans mon for intérieur, je demandais à la phrase que j’entendais l’anacoluthe nécessaire, la rupture attendue. Jusqu’à ce que je me demande moi-même ce qu’il allait advenir de cet homme-là, de la rencontre sous l’égide des grands maîtres, du tourbillon qu’ils connaîtrait, une fois entrés dans la Valse. Ça veut dire que j’ai été pris, comme les autres. Il ne suffit pas de vouloir lire, il faut savoir le faire : cet avertissement s’adresse à moi-même, qui lirai samedi mes mots comme s’il s’agissait de ceux des autres.

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17/06/2013 | Lien permanent

Tuba and yet to be.

ROGC_tuba_med.jpgLa grisaille habituelle des rames de métro, ses cyborgs orwelliens alignés aux oreillettes blanches, plongés dans « Lyon Métro » ou « 20 minutes ». Et puis, d’un coup, une femme, entre deux âges, qui sort de son sac à main un cahier de partitions pour tuba. Du tuba ! Quelle probabilité de tomber nez-à-nez dans le métro avec une joueuse, sans doute professionnelle, de tuba ? Je pense à ces nouveaux sites de rencontres ultra-communautaires, me dis qu’il serait peut-être opportun d’en fonder un entre joueurs de tuba mais, n’en étant pas un moi-même, je courrais un risque industriel majeur. Je me souviens de mes années d’université quand, déjà, rencontrer dans le même métro quelqu’un d’autre que vous portant un Gaffiot sous le bras était chose rare et merveilleuse. Je songe à aborder cette femme-là, m’excuser de mon outrecuidance, lui dire que j’adorerais écrire quelque chose sur elle, une note, une nouvelle, un roman, un opéra pour tuba, mais les conventions me rattrapent et déjà, je dois descendre. Rasséréné, quand même, plus optimiste sur l’état du monde. Et prêt à en découdre avec d’autres improbabilités. 

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14/10/2011 | Lien permanent

Les Carnets de Tébessa

spirale.jpgOn s'interroge toujours sur la nécessité de tenir un blog, sur la dose d'égotisme (au mieux) qu'il faut pour se persuader que ce qu'on a à dire peut intéresser de virtuels passants. Il en est même, j'en connais, qui voient ça d'un mauvais oeil, qui en deviennent presque moralistes, du coup. Ceux-là, paradoxe à part, tiennent parfois un journal, qu'ils donnent à lire, qu'ils envoient par "newsletter"... Moi, je porte cet espace à bout de bras parce que je ne peux pas me résoudre, même si c'est amusant, aux brèves de FB ou aux messages laissés sur un forum. Je crois encore, je l'ai écrit souvent, à l'histoire en train de se faire et donc de s'écrire. Pour tenir, il faut des rencontres, des vraies, des condensés d'humanité. Demain, je fais l'expérience de la tournée, j'ai concentré les heures de mon premier métier pour pouvoir profiter en plein du deuxième, vous savez, celui qui devrait être le premier mais qui n'en est pas un. Je pars, littéralement, à la rencontre de trois fois plusieurs personnes, dont le nombre importe peu parce que je suis déjà assuré de la qualité de leur écoute. C'est un vrai bonheur qui m'est offert; franchement, je ne vois pas au nom de quoi je devrais ne pas continuer à en faire profiter ceux qui passent par là. Quel que soit leur nombre, à eux.

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03/03/2010 | Lien permanent

Manuel de l'anti-nostalgie: ”la partie de cache-cache” a 5 ans (2/5).

483579286.jpgJ’ai déjà dit, en rentrant, il y a cinq ans, tout le mal que je pensais de l’organisation qui accueillait l’exposition de Jean, « Ataraxies », dans la superbe librairie d’une ville dans laquelle, par contre, on n’a jamais vraiment envie d’aller, et pas forcément à tort. « L’Esperluette », et son propriétaire, Olivier, par contre, furent un îlot de plaisir dans un week-end qui nous a vus,  successivement, devoir se partager la même chambre d’hôtel réservée pour une nuit, seulement, et la liberté, qu’on a prise, de se débrouiller le soir pour manger, à nos frais, évidemment. Pour moi qui sortais d’une année d’invitations Lettres-Frontière, le retour à la réalité était rude, mais Jean et moi, jamais pris au dépourvu, allâmes fêter la sortie d’un livre si particulier (parti d’une provocation, « je vais écrire un livre sur toi, mais pas toi maintenant, toi tel que je te devine enfant ») pour lui comme pour moi. Avec, sous le bras, cette mise en page, cette couverture si mystérieuse, belle et inquiétante à la fois. Dans le restaurant, soudain, une exclamation, de Jean, devant la carte des vins : « Ils ont un Mademoiselle T. 2008, de chez Teiller ! ». Un domaine voisin de là où il habite, dans le Mennetou-Salon, des producteurs qu’il connaît bien, et qu’on retrouve ici, avec un vin qu’il croyait épuisé. Qui l’est devenu une fois la dernière bouteille restée en stock à Chartres on ne saura jamais pourquoi éclusée. Entre ce moment et l’arrivée, le surlendemain, d’un Jean-Louis Pujol survolté, l’épisode de Chartres restera ancré dans ma mémoire pour les bonnes raisons. Les autres, on finit par en sourire.

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04/10/2015 | Lien permanent

Paroles & Musique (3/7).

De Léo, je garderai, à vie, le souvenir de ce vieil homme claudiquant, demandant au public de le laisser partir sans bruit, sur les derniers accords de « Avec le temps », cette antiphrase dont il aura souffert, jusqu’au bout, qu’elle ne fût pas comprise comme lui l’entendait. Mais c’est « Lorsque tu me liras », cette supplique, une de plus, qu’il adresse à Christie, alias Marie-Christine, ou Marie, plus rarement Maria-Cristina, de son vrai nom, fille de Jesus et Juanita Diaz Alfonso, qui ont traversé les Pyrénées à pied en 1947, leur bébé dans les bras, pour fuir le franquisme. Léo avait trente ans de plus qu’elle et pourtant, c’est elle qui l’a rasséréné, lui a donné des enfants, l’a fait passer de « Il n’y a plus rien » à « l’espoir » (dans les ventre des Espagnoles…). Il oppose dans la lettre qu’il lui dédie le silence qui est le sien aux paroles qu’il lui adresse, se bat avec ses démons, s’accroche aux futurs qu’il revendique, se bat comme il s’est toujours battu, avec la honte, la solitude, la joie triste, éternel oxymore de la chanson française. La dette qu’il faut payer au monde, le difficile (quelle prononciation !), seul chemin selon Kierkegaard. On aura tout dit de Ferré, son anarchie caviar, sa mégalomanie et son complexe mêlés, ’heure peut sonner, l’examen de Mi

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09/03/2015 | Lien permanent

Creuser l'affaire.

Capture d’écran 2020-01-18 à 08.01.52.pngJ’aime assez la façon dont Bernard Joustrate présente mon rapport avec l’héroïne que je partage donc, désormais, avec ceux qui l’ont créée et fait vivre il y a trente ans. Celle de nos post-adolescences enfouies, dit-il joliment. Je suis bien incapable de répondre aux questions qu’il sous-tend, j’ai juste, il y a longtemps déjà, fait le constat que mon travail recréait mes mythes de très jeunes hommes, entre le huis-clos sartrien, le poignet en éponge au bras gauche d’Alain Larrouquis et, alors, le regard perçant d’Aurelia, sur l’affiche, sur mon mur. C’est sur l’Ambidextre - plus pratique, pour le basket -  un blog plus que fréquentable, et il annonce un premier bel événement en 2020, qui en appellera d’autres : on se mobilise autour de ma petite Ukrainienne, on trouve des moyens alternatifs de la faire exister, c’est bien. J’attends encore que tous les obstacles se lèvent pour que les deux Aurelia soient un jour réunies en une seule soirée, mais il faut y croire : même s’il n’y a plus aucune chance, je sais qu’on essaiera encore, dit l’autre.

C'est donc le 28.02 à la Balançoire et le 29.02 au Jardin de Papier, à Roanne, que je viendrai parler de la véritable histoire d'Aurelia Kreit. Et assumer mon côté obsessionnel.

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18/01/2020 | Lien permanent

Dans ta face!

 

phoca_thumb_l_ma_nue_à_linfini_3052.jpgUne silhouette s'inscrit dans le flot de mes rêves, et je me souviens de celle qui fait danser ma mémoire: le tourbillon de ses pas crée l'illusion de sa présence, mais c'est imperceptiblement, au rythme chaloupé de ses tours sur elle-même, qu'elle s'éloigne, nue, à l'infini. Elle est là, mais elle part, et je ne ferai rien pour la retenir, tant l'impression est grande de n'être qu'une unité, face à l'être pluriel. C'est le conflit d'un homme, que de se sentir double, et la danse qu'elle m'offre multiplie ses visages: ma nue, ma nuit, m'importune et m'importe, je la vois dans le rai d'une lumière diffuse. Mon soleil noir, mon ange déchu, tu tournes dans l'esprit d'un amant qui chavire, et abandonne sa vue au lent reflet trompeur de nos amours rétives. En épousant le vent, tu deviens l'élément, et provoques ma chute, une chute sans douleur, comme celle du chevalier qu'on retient dans un val, sans même qu'il le comprenne.

  Tourmente, Vertige,

Le mouvement de tes hanches

prend le tour qu'on redoute,

et dans la lumière des nues qui se dévoilent,

tes bras,

enroulent, enserrent,

et prennent le pouls d'une âme qui se délie:

Goémon de l'esprit

Quand suivras-tu dans la nuit

 

cette femme,

qui tourne

et tourne

et tourne

et rejoue sans un bruit

la valse

de nos amours

perdues

 Les reliefs de ton corps sont sans retour aussi et ma conscience s'y perd comme s'est perdue mon âme; dans le cercle que tu formes, dans l'hypnose de tes bras, je me perds tout entier et sollicite ma perte. Descends, ce soir, nous dirons au monde que la ronde est ouverte, qu'elle ne cessera pas et qu'il faut la nourrir, que la seule vie possible l'est par cette valse indue. Que nos temps impartis le sont par ta musique, dont chacun de tes pas écrit la partition. On peut voir l'être aimé s'en aller vers la nue et n'être soi-même qu'un infime pan de ciel, capable d'attirer mais pas de retenir; alors, la danse reprend de plus belle, avec pour compagne la part de vertige qui lui est inhérente; alors, l'embole de ta nef suit le cours de la vague, qui me couvre et m'emporte. Et je rentre dans la nuit, la nuit des amours tristes, parce que revisitées, revenues; j'ancre dans ma mémoire les dessins que tu traces, et cette mécanique, que met en branle ton corps: je reprendrai bientôt le flambeau de la valse, quand mon amour pour toi ne sera plus qu'ellipses, quand l'entier de mon être fera de l'infini un recommencement. Là, seulement, je saurai que ces courbes que tu crées ne nous auront pas enfouis, mais unis. Que tu danses pour un mariage. Nos Noces. Celles d'une vie parallèle et d'une vie secrète: être une présence secrète, plutôt que de ne pas être, la question se pose-t-elle vraiment? La réponse, elle, est inscrite dans le temps, et si tu quittes la place, ta pâleur opaline laisse cette marque au sol comme un chiffre tracé, une anamorphose: ∝ ; il décide, et valide, de l'authenticité d'une rencontre. Il préside aux choses du temps. J'y suis, là, dans tous tes décalages et tes conspirations. Nous y sommes. Toi & Moi. Longtemps.

Laurent Cachard & Jean Frémiot extrait du portfolio "Ma nue à l'infini", Editions Pictura, 1999.

Photo de Jean Frémiot.

 


 

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28/10/2012 | Lien permanent

A demain, Marius Beyle!

 

Image 4.pngJamais compris les embusqués qui bandaient une demi-patate sur leur cheville pour qu’elle soit gonflée le lendemain. Ou ceux qui se logeaient eux-mêmes une abeille dans la main. Pas dupes, qu’ils étaient, les infirmiers, mais s’ils en avaient balancé un au caporal, ils y seraient pas revenus, ces lâches. Je ne sais pas ce qui leur prend, de se défiler, alors que les copains ont besoin de nous et qu’après tout, quand on y est, c’est un truc qui vous prend aux tripes. Au sens large comme au figuré. Pas de bol pour ceux qui y restent, mais je suis sûr qu’en y survivant, on gagne plus qu’en y échappant. C’est pour ça que je supporte pas d’être ici à attendre alors qu’on sait que là-bas, ça canarde à tour de bras, que quand les canons de l’arrière se seront tus, on attendra tous le bruit du sifflet du capitaine pour y aller. J’ai toujours cherché ça, l’adrénaline, quand j’y repense : jamais pu rester en place, ni à la Communale, où j'ai fait que passer, ni dans mes premiers boulots. Un patron, ça vous colle au cul toute la sainte journée alors qu'un cabot, quand il sait que vous êtes bon, il aurait plutôt tendance à vous laisser passer devant. Quand ça chauffe, Mazard, il a beau donner les ordres, on sait bien qu'il fait dans son falzar et qu'il se planque derrière les gros du mortier. Mais on ne lui a jamais rien dit parce qu’on se serait mangé du Conseil de Guerre et qu’on aurait fini alignés contre le mur du cimetière. Pluvinage, le gars des Vosges, il a rien compris le mois dernier quand on l'a mené au peloton juste parce qu'il a voulu ramasser son cothurne tombé devant lui. Retrait volontaire devant l'ennemi, qu'on lui a dit et boum, six balles dans le buffet, et tirées par des potes, je veux!

 

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26/06/2012 | Lien permanent

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