17/09/2021
105.
Il faudrait juste demander / Pardon pour le chagrin vécu / Et reconnaître in fine / Que ce qui était là n’est plus ;
Qu’il n’y aura de résurgences / Qu’à la fortune du hasard /D’une impression ou d’une essence / Que le destin ramène, hilare.
Le séneçon laineux ainsi / Que la fétuque rouge, conjoints / Colorent les champs définis / D’une esquisse des jours anciens ;
Les cris des fulmars boréaux / Riant de la tristesse humaine / Ne laisseront à ce héros / Que l’issue héraclitéenne :
Le fleuve jamais ne repasse / Le cours des amours effacées / On peut en espérer la trace / Sans plus jamais la retrouver.
11:19 Publié dans Blog | Lien permanent
Les commentaires sont fermés.