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06/07/2015

Chroniques d'un départ (fin).

Une des rares qualités qu’on peut trouver au temps qui passe, c’est qu’il finit toujours par amener l’échéance là où on l’attendait. Pas au jour près, pas avant quelques heures d’intimité avec ceux qu’on quitte – dont certains qu’on ne reverra pas – mais là, enfin, pour que les choses soient, puisqu’il faut qu’elles le soient, hein ! J’aurai largement profité de mon départ, vécu des émotions (très) fortes, lié des amitiés pérennes, des amours contrariées, des ivresses, des descentes, des doutes, mais, plus que tout, j’aurai validé mon choix, annoncé de beaux lendemains, posé des jalons pour un avenir plus doux. Avec une grande force intérieure, qui plus est. Je suis un des derniers, dans le travail que je quitte, à faire passer des oraux de rattrapage, demain,  quelques heures à peine, sans doute, après que la toute dernière fête – la vraie, la off – se sera terminée, dans le parc que je quitte. Ils ne le sauront jamais, professionnalisme oblige, mais ces relégués-là risquent fort de trouver devant eux l’examinateur le plus conciliant du monde, celui dont ils n’auraient jamais cru pouvoir rêver.

12:53 Publié dans Blog | Lien permanent

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