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20/11/2014

N°4.

Evidemment, au moment où j'en aurais besoin, je ne la retrouve pas. Mais cette photo d'amateur, agrandie pour l'occasion, qu'on m'a offerte à la Moutète, pour le salon du livre en 2012, représente l'idole locale, à qui j'ai consacré un roman, débordé par son adversaire, qui trouve le moyen de sourire, en même temps qu'il fait admirer sa pointe de vitesse. C'est une photo en noir et blanc, les shorts sont courts et en satin, les sponsors sont locaux, on en est au tout début du professionnalisme, un mot qui faisait bien rire les deux protagonistes de la photos, quand arrivait le moment de la fameuse 3ème mi-temps. C'est une époque révolue, dont les pans tombent les uns après les autres, même si l'un des deux de la photo, est en pleine forme et fait vingt ans de moins que son âge. L'autre l'a débordé une fois de plus, sur le mode Anquetil, à qui Louison Bobet rendit visite sur son lit d'hôpital: "Alors, là aussi, tu vas finir deuxième?". Mais l'avantage de ceux qui ont marqué leur époque, c'est qu'ils peuvent lui survivre. Pour le reste, le crissement des baskets sur le plancher, l'odeur particulière de chacune des salles des sports, les commentaires de Jean Raynal ("C'est trois points si ça rentre"), le basket d'avant les trois points, justement, j'ai déjà dit tout ça. Peu de gens le savent mais je l'ai fait.

17:58 Publié dans Blog | Lien permanent

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