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11/07/2013

Quartet.

Premier jour de studio dans les belles cabines aménagées d'Eric. Plusieurs heures d'installation nécessaires la veille au soir, le temps d'un ballet technologique à base de micros dédiés, de clics assignés à d'autres sorties, de dizaines de mètres de câbles et de pré-amp à faire chauffer. Un quatuor avec une place chacun, en arc de cercle en mode concert et en croisé en mode studio: chacun se voit, peut s'assurer en une seconde de l'aval d'un des trois autres, voire des trois. Le programme est serré, ce soir, c'est la 3ème représentation de "Littérature et Musique", en mode concert privé et, bonne surprise, devant pas mal de monde, ce qui incite toujours à donner le meilleur de soi. Drôle d'impression, maintes fois vécue mais sans cesse renouvelée, de voir les chansons qu'on a écrites se mettre en place. Il y a dix ans, Éric et moi rêvions d'une violoncelliste, elle est là. Avec Tonton, qui prend les choses en main en studio: réglage du son,´équilibre fragile. Les chansons ne se font pas en un tour de main, mais par capillarité. Le chant passe, les pistes de lapsteel et de dobro s'y ajoutent, le violoncelle irradie sa cabine insonorisée à l'éclairage feutré. Il faut que le musicien s'installe et se sente bien pour qu'on place les micros comme il convient. Ensuite, seulement, au casque et au clic, les trois commencent à jouerToujours le même pincement au cœur quand j'entends ce "à la moitié du temps donné" devenu gentiment mensonger. Les heures défilent mais rien ne presse: l'instant est suspendu. Et privilégié.

15:33 Publié dans Blog | Lien permanent

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