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30/03/2012

Cogito.

Je ne doute ni de moi ni de ce qu’on me dit, je doute pour ne pas me précipiter dans l’image que l’on m’aurait renvoyée et dans les propos que l’on tiendrait à celui qui, de fait, n’est pas moi. Quand je travaille, c’est la même chose : l’œuvre qui attend, celle que je donnerais à voir, elle est la part de ce que je ne suis pas encore mais vers qui je tends.  Que j’accompagne d’un soupçon porté sur tout ce qui paraît trop vrai, trop clair, trop beau : le doute reconnaît la vanité parmi toutes, il est élément de justesse. Une démarche qui fait que je suis hors de moi quand arrive la création : un moment extraordinaire, un bout, retrouvé et inespéré, d’éternité.

15:47 Publié dans Blog | Lien permanent

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