15/08/2011
Avancée des travaux.
J'ai désormais le cadre historique du roman que je prépare. La petite Aurélia Kreit sera donc née en 1899, en Ukraine, elle vivra par procuration les premiers soubresauts des révoltes ouvrières mais également les pogroms anti-juifs (re)fleurissant ici et là. Sa famille, un couple d'amis et quatre enfants au total choisiront l'exil, en 1904, mettront un an et demi pour rejoindre, à pied, Odessa. Ils passeront par les Balkans, l'Autriche, la Suisse pour rejoindre la France, connaîtront l'effervescence d'une guerre mondiale qui sourd. Tous n'arriveront pas à Marseille, en 1917: un périple pareil, au début du siècle précédent, appelle son lot de drames et de séparations...
C'est une note d'intention, sans les notes que j'ai prises. Mon travail va consister, semaine après semaine, mois après moi, année après année, à intégrer dans la narration de l'histoire les éléments (historiques, politiques, architecturaux) propres aux endroits traversés et à l'avancée romanesque : comme des poupées russes qui s'englobent les unes dans les autres jusqu'à faire un Tout. Ce sera mon premier roman en narration externe, certainement, à moins que j'alterne, si le résultat est bon, la focalisation externe et des extraits du journal d'Aurélia. Aurélia, Marjo, Emilie, j'aurai eu trois filles, au final, mais l'arrivée de la dernière n'est pas pour demain. J'y travaille.
18:06 Publié dans Blog | Lien permanent
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