Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/11/2021

41.

Dans le tiroir d'un vieux secrétaire virtuel : 

"Camille, je vais devoir vous parler de cette place que vous avez eue pendant cette longue absence ; cette Valse devenue ma signature officielle, ce texte ressuscité puis enregistré enfin, avec la participation de la belle Isabelle et d’un inconnu talentueux rencontré sur le Net. Je vous dirai, Camille, que pas un jour ne s’est écoulé sans que fût prononcé votre nom, sollicité votre souvenir. Sans douleur, pour autant, juste avec cette imperceptible pointe de tristesse qui reste quand on perd ceux qu’on aime. Décuplée quand on ne sait pas ou plus pourquoi on les a perdus.

Camille, votre souvenir, pourtant, n’en a jamais été un.  La force est vive, chaotique le chemin. Mais j’ai toujours vu la Valse bouger, en la fixant. Illusion d’optique, me répétaient les pessimistes. Ceux que j’ai failli suivre, quand l’étoile a commencé, de nouveau, à scintiller très imperceptiblement. Quand la Chouette, sollicitée, a un peu rechigné mais a admis ma requête, finalement. Quand nombre de mes faits d’armes partaient en toute petite partie (secrète) vers vous.

Il était très ambitieux, dès le départ, d’espérer tenir une vie. A la moitié de la mienne, je suis heureux de savoir que c’est un dessein qui nous est devenu naturel. Evident, comme aux premiers jours. Que ces mots-là sont primesautiers, comme vous aimez à le dire. J’en ai d’autres à vous offrir, que je joins à cette lettre, que j’interromps là : laissez-moi, s’il vous plaît, le bonheur de pouvoir vous écrire à nouveau..."

10:15 Publié dans Blog | Lien permanent

Les commentaires sont fermés.