21/11/2015
Il faut qu'on rie.
Quand les twin towers se sont effondrées, le réflexe de Jean-Louis Pujol a été de peindre ce qui n’étaient que des images qui passaient en boucle et conditionnaient le cerveau : le tableau est toujours dans les appartements de Cécile et Laurent Quillerié, à Bourges. Mardi, toujours dans l’hébétude, mon vieux complice Eric Hostettler m’a demandé comment je voyais les choses, sous-entendu comment je les écrirais, comment lui les mettrait en musique. Comme dans les meilleurs moments de la création – jamais les bons au sens où on entend le bon moment - j’ai cessé ce que j’étais en train de faire, sans qu’on me remarque, j’ai jeté des mots sur le papier, sans y revenir. Une heure après, la première version, brute, m’est arrivée. Ensuite, il s’est enfermé dans son studio d’Eloise et la chanson, la voilà. Elle n’a aucune autre destination que de penser, une fois encore, à ces beaux visages que leurs proches ne verront plus.
10:17 Publié dans Blog | Lien permanent
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