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12/11/2014

Un roman à l'envers (10).

image.jpgC'est plutôt mal venu, ce premier refus d'un éditeur alors même que je marche dans les pas d'Aurélia, à Dniepopetrovsk. Surtout après cette belle première matinée, marquée, une fois de plus, par la générosité de ce jeune ukrainien qui m'a aidé, ce matin, à réserver mon train pour Odessa, dans les dédales de la gare. Il était tôt, j'ai remonté l'avenue Karl Marx jusqu'au centre, là où je loge, entre un Mc Donald´s et un KFC. Dniepo se veut, paraît-il, la rivale de Kiev, et le siège de nombreux hommes politiques d'envergure, en Ukraine. Il y a du travail, encore, néanmoins, et le fossé semble se creuser entre toutes ces marques occidentales, les centres commerciaux bruyants et sur-éclairés, et cette ville industrielle abandonnée, avec ses squelettes d'usines et de bicoques en plein milieu, en attente de démolition. Le tramway traverse les grandes artères, dernier témoin vivant d'une époque révolue. Pas d'alphabet latin, ici, pas plus de panneau de direction pour touriste: on se débrouille et c'est ainsi. Mais le pli est pris, de ce voyage: me satisfaire des toutes petites joies des obstacles vaincus un à un. Relativiser les échecs. De quoi aborder la suite et l'après. Apprendre, enfin, à se satisfaire de ce qu'on a.

14:03 Publié dans Blog | Lien permanent

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