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11/11/2011

Va, ma mémoire...

est inflammable, disais-je jusque là. J'ai fait quelques captures d'images aux aurores, à la Croix-Rousse. Voir les manèges de la Vogue des Marrons, immobiles, dans la pénombre et la brume, est une expérience à vivre. J'ai aimé me faire ejecter par un forain des auto-tamponeuses alors que j'en étais à ma troisième prise de vue. Je voulais prendre des images pour "le Café des Ecoles", cette énième fausse bluette sur la mémoire et le temps détruit, nizanien. J'étais pourtant de très très bonne humeur ce matin: les aubes sont souvent équivalents aux promesses, sans jeu de mots, on a un peu l'impression d'être un élu dans ces moments-là. Et pour tout dire, côtoyer des gens fatigués qui vont se coucher quand on a soi-même bien dormi, c'est un privilège. A l'heure où j'écris, je suis en studio, à écouter Eric et Gérard Védèche mettre en place les morceaux de "Trop Pas!" pour le 3 décembre. Je suis en retard, déjà, dans l'envoi du mail de présentation, mais je demande à tous, dans un rayon acceptable de huit cents kilomètres de la Casa, de venir soutenir notre projet, et repartir avec votre (superbe) objet, qu'on n'ait pas l'impression d'avoir investi, artistiquement, dans le vide.

Je disais: ma mémoire est inflammable. C'est hautetfort, mon hébergeur, qui me le rappelle à l'instant: j'ai usé 95% du potentiel de ce blog. La question de confiance ne s'est jamais autant posée.

19:39 Publié dans Blog | Lien permanent

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