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Rechercher : Didier le Bras

Anamnèse.

Elle sortait juste d'une longue dépression quand elle revit son ex au bras de sa chef de rayon. Le soir même, elle décida d'ingérer la totalité des effaceurs d'encre posés sur les étals de la rentrée scolaire.

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06/08/2011 | Lien permanent

Où vont les chevaux quand ils dorment?

Gérard Védèche et Eric Hostettler jouent "Blowin' in the wind" juste en bas pendant que je me remets d'une nuit bien festive, ici, à Aurillac. Jacques Perier les rejoindra quand il aura fini sa sieste. Le langage des musiciens est une chose qui me fascine, moi qui ne parle pas leur langue mais qui leur soumets des textes. S'entendre chanté par quelqu'un d'autre est sans doute une des plus formidables expériences humaines. Les compères préparent le set acoustique qu'ils viendront jouer le 1er octobre à la Librairie du Tramway, ces trois titres directement inspirés de chacun de mes romans, plus une surprise qui n'en serait plus une si je vous en parlais. Je pense à Allain Leprest, depuis hier, à Romain Didier avec qui il a tout partagé. Comme Alex le dit dans "Trop Pas!", "Je sors, ça n'est plus ma place, il faut savoir quand le temps passe..." 


SDF Allain LEPREST par damiennison

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17/08/2011 | Lien permanent

The Artists.

J’ai assisté, dans le métro, à une dispute d’une rare violence entre sourds et muets : le couple se déchirait avec des gestes assassins, des sourires ironiques, des mouvements de bras qui, de loin, paraissaient vouloir tout détruire de ce qui avait existé entre eux. J’ai passé le reste du trajet à me demander s’il fallait me réjouir ou me désoler.

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27/02/2014 | Lien permanent

Agir bien.

Céder sa place dans le métro, proposer à une femme de porter sa valise dans les escaliers, remercier le chauffeur de bus pour le voyage, tenir la porte au voisin qui arrive les bras encombrés, s’excuser de devoir marcher dans un couloir fraichement lavé : toutes ces choses qui nuiraient à ma sale réputation si elles s’ébruitaient!

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12/11/2013 | Lien permanent

Note du dehors.

Je reste subjugué par la morgue des gens sûrs d'eux, qui ventilent des bras quand ils assènent leurs vérités. J'ai envie de les fixer, d'attendre qu'ils s'en rendent compte, qu'ils plissent les yeux en se demandant s'ils me connaissent et d'où, puis de leur sussurer  à l'oreille que je ne suis dupe de rien.

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10/01/2012 | Lien permanent

Achtung, Baby!

Dans les maternités, les sages-femmes savent que le premier geste du père à qui on met le bébé dans les bras est de tourner le dos à la mère et se mettre en travers du chemin qu’ils ont vécu in utero pendant neuf mois. Mais c’est un réflexe, inconscient. Moins humiliant que d’arriver en compagnie d’une personnalité publique que vous aimeriez connaître intimement – sens freudien – et qu’on ne vous laisse pas approcher une fois dans la place.

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16/01/2013 | Lien permanent

Inflammable, à souhait.

une-balle-au-coeur-affiche_311919_9182.jpgEnfant, je me suis accroché, en courant, à la branche d’un épineux quelconque : l’éraflure était minime, sur mon avant-bras, en aucun cas je n’ai eu mal. Mais elle est restée, telle une cicatrice de guerre, marque d’un héroïsme dont je réinvente les circonstances à chaque fois, avec jubilation. Il me semble parfois que ma mémoire est ainsi, à composer entre le plus superficiel qui soit et l’essentiel, toujours tapi.

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20/02/2013 | Lien permanent

M.Tanner ne plaisante pas, non.

J'aurai donc, à défaut de l'écrire et de m'assurer un best-seller, fait un hérisson en pelletant 6,5 T de tout-venant - et maintenant, on se risque au brutal? - avant de le coffrer, demain. Je savais que cette invitation à profiter de cette piscine gersoise cachait quelque chose: à quoi bon aller nager quand on ne sent plus ses bras?

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21/07/2014 | Lien permanent

A Villequier.

Je n'aime pas mon accent lyonnais, ni le souffle qui me manque à la fin de cette élégie portée à bout de bras, mais l'instant vécu le fut pleinement, et dans une vie, ce n'est pas si courant. Je le remets, alors, m'en repais, encore, et pardonne à l'avion de la 7ème minute.


"A Villequier" - Victor Hugo par cachardl

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10/05/2015 | Lien permanent

Note du dehors.

 

Je reste subjugué par la morgue des gens sûrs d'eux, qui ventilent des bras quand ils assènent leurs vérités. J'ai envie de les fixer, d'attendre qu'ils s'en rendent compte, qu'ils plissent les yeux en se demandant s'ils me connaissent et d'où, puis de leur sussurer  à l'oreille que je ne suis dupe de rien.

 

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31/07/2015 | Lien permanent

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