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11/11/2012

Damnation.

Repris d'un statut FB, mais cette colère nocturne méritait d'être connue de tous ceux qui résistent encore (et que j'envie).

Image 2.pngJe ne m'attache pas à grand-chose, d'ailleurs je n'ai rien. Mais on m'a volé mon écharpe noire et j'y tenais. Je me sens nu, dépouillé. Si j'avais pu la donner à un sans-abri, je l'aurais fait de bon cœur. Mais de savoir que c'est une espèce de trou du c... de la petite-bourgeoisie des pentes qui se la joue rebelle et créatif sans avoir rien fait de sa vie qui me l'a prise, ça me met les nerfs en boule. Et je hais ces endroits de pseudo-débauche où des moins-que rien viennent parader en mimant des extases collectives. Les gens m'ennuient, l'humanité aussi, quand elle est aussi vaine. Je hais les marques de temporalité et nonobstant mon écharpe, que l'absence d'écharpe me détermine malgré moi et par l'action d'un ectoplasme me fait chier! Ça va mieux en le disant? Il y a dix ans, quand des crétins avaient détruit la chouette de Dijon, j'avais écrit un manifeste, "Hululons!", pour qu'ils ne soient jamais tranquilles. Pas plus que ne le sera celui qui arborera ma belle écharpe noire à ma place, en usurpateur. Qu'il soit maudit jusqu'à la vingt-cinquième génération. Et encore.

10:43 Publié dans Blog | Lien permanent

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