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09/09/2010

A l'aide?

IMG_9077 copie.jpgJ’ai renvoyé les toutes dernières corrections de « la partie de cache-cache », celles qui ne concernent plus qu’un italique manquant ou une coquille cachée dans la ponctuation. Le sort en est donc jeté, heureusement, parce qu’il va bien me falloir l’ouvrage si je veux le présenter à Chartres début octobre. Je prépare également, une fois que j’en saurai plus sur le planning de sortie, un courrier sollicitant toutes les personnes que j’ai rencontrées autour de « Tébessa » pour qu’elles m’aident dans ce nouveau parcours du combattant qui consistera à trouver des endroits où parler du roman, des gens pour sauter le pas et investir dans celui-ci plutôt que dans un autre. Je redoute l’effet boomerang d’une année comme celle que j’ai passée, où tout m’a paru facile et – oserai-je – enfin comme j’avais attendu que ce fût. Ce fut et ce fut bien, c’est fini, c’est très bien, écrivait Vanneyre et je vais donc relancer la machine. Pour dire quoi, au juste ? Ma dernière lecture, qui ne préjuge rien de ce que les autres vont ressentir, m’a convaincu que, sous cette forme, le roman est devenu ce que je voulais qu’il soit, ce qui est déjà beaucoup. Il m’a aussi confirmé dans une optique d’écriture qui, paradoxalement, s’éloigne de tous ceux qui font bien le roman : mon unité d’action, si l’on me permet l’analogie avec le théâtre, est minime, comme dans Tébessa et j’ai craint un temps que ça desserve le propos. Seuls Claude Raisky, mon éditeur, et moi-même, savons que j’ai trouvé des expédients pour pallier le manque qui auraient fait pâlir les scénaristes de « Batman ». Ils ont évidemment tous disparu de la dernière mouture, une fois l’auteur convaincu que ce qui se passe dans le roman est déjà suffisant, largement. Que ce n’est pas le propos de l’écriture non plus. Que je me positionne bien malgré moi dans une mouvance psychologisante dont il faut contrecarrer la fréquente cuistrerie par une économie d’effets et de style revendiquée. Alors quoi, célinien, un peu, en cela ? La charge est évidemment trop lourde, mais je donnerai des interviews presque imaginaires en convoquant le Guilloux du « sang noir » et le Carrère de « la classe de neige ». On me répondra ce qu’on voudra. A compter de dans quelques jours, le livre ne m’appartiendra plus.

18:20 Publié dans Blog | Lien permanent

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