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11/11/2015

Le fichier.

Capture d’écran 2015-11-11 à 17.16.43.pngC’est la cinquième version finale, c’est dire s’il faut encore y faire attention, parce qu’après ce sera trop tard. Pour le texte, ça l’est déjà : ce n’est pas maintenant qu’on va le changer, c’est l’heure, davantage, de l’assumer, de s’attendre à tout, également, au meilleur comme au pire. Les deux extrêmes liés à toute réalisation, soumise à la critique comme à la rage envieuse. Pour l’instant, ce sont les espaces entre les mots qu’on traque, les points oubliés dans les notes en bas de page, l’italique bien placé, son emphase pas trop importante… C’est aussi l’attention qui dérive vers la mise en exergue, ce codicille mystérieux collé au titre, les remerciements en fin d’ouvrage, la bibliographie qui dit toutes ces années passées à se mettre en danger. C’est, comme pour le poignet d’Alain Larrouquis, le vertige de voir son nom accolé à celui d’un monstre sacré, dirait Perec. C’est, enfin, un peu quand même, la satisfaction d’un devoir terminé, et l’ombre de celui qui attend son heure.

Parution début janvier.

17:18 Publié dans Blog | Lien permanent