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Rechercher : Didier le Bras

Vie privée.com.

Dans une autre vie, j’arrivais dans les différents Salons du Livre au bras d’une professionnelle - du milieu, veux-je dire, ce qui m’attirait les foudres de ceux qui me trouvaient nanti, alors même qu’à chaque fois que je m’y suis retrouvé, je me suis demandé pourquoi aucun d’entre les organisateurs n’avait accepté de m’y recevoir pleinement, en me laissant l’occasion de parler de mon travail. Ce qu’ils prenaient évidemment, si j’avais le malheur de le dire, comme une manifestation d’aigreur, alors même que, dans le même temps, des jurys de lecteurs, des associations comme Lettres-Frontière ou Rencontres du II°titre de Grignan accordaient à mes livres la reconnaissance et le succès d’estime que je n’avais pas demandés, mais que tout travail laisse espérer. Que cette professionnelle m’ait retiré son bras ne change rien au problème : je ne vais plus qu’aux Salons où je suis invité et ils sont rares. Et très extrêmes : je serai à celui de Paris le 23 mars et à la 2ème édition de celui de Cuisery, le village des livres, les 15 & 16 juin.

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16/02/2013 | Lien permanent

Tidadadam.

Elle est en 5ème, elle a 13 ans, m’a confié que ce n’était pas facile, en ce moment, avec son copain, parce qu’il ne voulait pas que ça se sache. Je n’ai pu que lui conseiller de l’envoyer paître, tout en me rendant compte qu’il fallait bien trente-trois ans de plus pour raisonner comme ça. Et puis, bras-dessus, bras-dessous, comme deux vieux amis, nous sommes allés écouter son père qui chantait sur une grande scène, avec light-show, son professionnel et adhésion du public. Ça n’était qu’une première partie, peut-être, mais quand il lui a dédié une chanson parce qu’elle l’avait choisie pour son exposé de français (une œuvre remarquable d’un auteur remarquable, avait dit la prof), elle a rougi un peu dans le noir, sans savoir que le mélange est explosif.  Mais elle l’a reprise à tue-tête, comme moi à ses côtés. On nous a pris pour des fous, mais ça ne nous a pas dérangés : comme quoi la honte est relative, il faudrait que je l’explique à son copain.

 

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22/03/2015 | Lien permanent

La plume, l'épée.

Que je demande à cet expert du krav maga de valider le récit d'une violente dispute, clé de bras à l'appui, dans "Aurélia Kreit" ne sous-entendait pas qu'il m'en fît la démonstration!  Le statut de l'écrivain-reporter n'est pas de tout repos, pas plus que l'Ukraine d'aujourd'hui ne l'est davantage qu'il y a cent ans.

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13/06/2014 | Lien permanent

Brèves de métro (4).

Cette si belle femme, sur le quai, brune incendiaire, longs cheveux, yeux verts en amande, tellement préoccupée par ce qu'elle ne trouve pas dans le grand sac qu'elle fouille, qu'elle finit par le tenir à bout de bras (droit) en l'appuyant sur sa cuisse (droite), la jambe levée, genou à l'équerre. Et soudain s'aperçoit qu'on la regarde faire, à droite, à gauche: elle n'est plus un idéal féminin, mais un flamant rose.

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10/04/2014 | Lien permanent

Ce sont toujours les philosophes les plus mal chaussés.

A partir de quand sait-on qu’on a fait une erreur et quand cette erreur-là devient-elle rédhibitoire ? Je ne parle pas de faute mais d’erreur, la nuance est grande : il n’y a rien à envisager d’un point de vue moral, rien de coupable, mais un constat, grandissant, en même temps que les silences, multiples. Comme jour, comme nuit. La maxime de Machado sur les lâches, que je porte à bout de bras depuis mes vingt ans, finit par peser de tout son poids. Je n’ai pas trouvé le sens, encore. Pioche.

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24/02/2012 | Lien permanent

194.

Tourmente, Vertige,

Le mouvement de tes hanches

prend le tour qu'on redoute,

et dans la lumière des nues qui se dévoilent,

tes bras,

enroulent, enserrent,

et prennent le pouls d'une âme qui se délie:

Goémon de l'esprit

Quand suivras-tu dans la nuit

cette femme,

qui tourne

et tourne

et tourne

et rejoue sans un bruit

la valse

de nos amours

perdues

 

Cachard/Frémiot "Ma nue à l'infini", Ed.Pictura, 1999

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20/06/2021 | Lien permanent

170.

Le rêve de la nuit est atroce et complexe : un chanteur que j'admire est assassiné, le jour de son mariage, par une fan dérangée - et je m'y connais - qui défenestre son cadavre devant la foule horrifiée. Dans le même temps, choquée au plus haut point, une personne âgée de ma famille fait une crise cardiaque, et meurt dans mes bras, alors qu'un ancien élève révèle que la meurtrière est sa mère et que justice est faite! Le tout dans un jardin de Toscane, des décors shakespeariens d'un Songe d'une nuit d'été. Il est temps que j'arrête d'écouter cet homme, ça risque de lui porter la poisse.

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14/07/2021 | Lien permanent

Oldies

Image 12.pngSur la deuxième, un joueur espagnol de basket-ball est en position de défense, jambes fléchies, bras écartés, son envergure est immense ; comme il est pris de dos, son nom est floqué sur le maillot blaugrana, un nom qui frappe, en trois lettres : Epi. Le seul joueur dont le diminutif suffit : sur la photo que regardait Solène, Juan Antonio San Epifanio barre la route d’un joueur qui n’a pas encore décidé comment il allait le déborder ; il paraît anxieux, Epi, il regarde par dessus son épaule si un autre adversaire ne va pas venir le bloquer, comme s’il demandait de l’aide par avance. Il faut dire qu’en face de lui, le joueur qui tient le ballon sans laisser deviner s’il va le passer ou partir au panier, c’est un joueur qui a de l’allure, qui porte fièrement et sans maillot de corps dessous la tunique verte du meilleur club français de l’époque. Les cheveux mi-longs, les muscles des bras saillants, c’est un face-à-face que l’arbitre, juste derrière, surveille particulièrement comme s’il le savait décisif. La tête d’Epi en premier plan cache juste une toute petite partie de l’avant-bras gauche du joueur d’attaque, sinon on verrait qu’il porte, ce joueur-là, un seul poignet au poignet gauche. 

Extrait de "Le Poignet d'Alain Larrouquis", Raison & Passions, sortie printemps 2011;

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16/01/2011 | Lien permanent

Départs.

J'ai commencé par mes dictionnaires Bescherelle, en quatre volumes, de 1899, l'année de naissance de ma grand-mère et celle de Aurélia Kreit. Je les ai portés à bout de bras, dans deux sacs en plastique, et posés dans le placard de l'entrée, pour l'instant. En attendant que, samedi prochain, j'investisse pleinement ce nouvel appartement, et que je quitte l'autre, dans lequel je me suis perdu, reconstruit, égaré, retrouvé dans le même temps. Mais dans lequel, puisque c'est ainsi que je compte moi, j'ai écrit et travaillé sur ces ouvrages qui décideront, en partie, de mon avenir. J'ai appris à fermer des portes, désormais, mais en classe de 5ème, déjà, j'avais un beau classeur John Lennon avec un tag sur un mur new-yorkais: There are places I remember.

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09/05/2014 | Lien permanent

A bon port.

Est-ce le parallélisme, l’alignement parfait des embarcations ou les trois strates que le ciel offre au passant, mais il se dégage de ce cliché, impromptu, non retravaillé, l’équilibre de certaines toiles, le grain d’une œuvre a-temporelle. De celles qui donnent la signification qu’on veut bien y mettre : le cours d’un bras qu’on remonte, à contre-courant, une ville qui s’offre presque à rebours, annonce qu’il en faudra, des heures, pour la dépeindre mieux que je le fais là, dans l’urgence. Souhaitant à tous que l’année leur soit belle et à moi qu’elle m’y mène, enfin.

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01/01/2014 | Lien permanent

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