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17/05/2015

Quand tu t'en iras.

Je me détache progressivement de tout ce que j'ai fait en tant qu'auteur, depuis 2008: les espoirs, les récompenses, les déceptions, tout ça m'aura été utile pour comprendre que ça ne m'a servi à rien. En rangeant pour la énième fois mes affaires dans des cartons, je me demandais même si je n'allais pas restituer aux organisateurs cet encombrant trophée du 2ème roman, les remercier du rien qui a suivi, mais mon éditeur m'a rappelé, récemment, que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, que j'ai déjà été déclaré persona non grata d'un Salon important, alors... Même la provocation et les délires de persécution de certains auteurs m'ennuient. Pour autant, puisque je ne suis pas à un paradoxe près, j'attends avec impatience, maintenant, d'être dans la place, là où je vais, avec des livres sortis des cartons, les connexions qui s'imposent, et ma table en fer forgé sur le (petit) balcon qui donne sur la place. Rue Paul Valéry. Pour reprendre mon (vrai) travail d'écriture, terminer ce que j'ai engagé et enfin me consacrer à la pêche. Avec un oeil gardé sur "l'Echappée Belle", la petite librairie pas loin de chez moi. Qui pourra m'accueillir, en auteur ou en animateur de rencontres, puisque je vais donner là-dedans, prochainement, aussi. Je serai un homme à la mer de plus, mais sans drame, sans sauve-qui-peut: en équilibre.

19:03 Publié dans Blog | Lien permanent