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08/03/2015

Paroles & Musique (2/7).

J’aurais pu choisir, dans la discographie de cette artiste singulière, la chanson qui m’aura inspiré la nouvelle de ma bibliographie que je préfère, cette histoire faussement légère qu’elle dédie à son grand-père et moi aux histoires dont on ne sait pas, avant la dernière seconde, si elles auront lieu ou pas. Rose, en 2006, est apparue avec « la liste » et « Ciao Bella » (donc). Décemment, je ne peux pas passer ma vie à lui piquer des titres, mais j’emprunterais bien celui-ci, aussi, par sa façon sublime de détourner la bluette pour décliner le lait de la tendresse humaine, puisque je ne suis pas le seul à m’inspirer d’autres. Toujours la mémoire en mode déclinée : après l’adresse au grand-père, Rose, auteur-compositeur-interprète, trouve les mots des amours terminées, fait le constat de la perte, toujours plus prégnante chez les êtres sensibles que les états qui découlent d’elle, fussent-ils meilleurs que ce qui les a précédés. La voix est fragile, dans l’élégie, mais l’accompagnement folk la soutient, et le susurrement final m’incite à penser que les sept jours que vous allez passer avec moi ne vont pas forcément vous donner le moral. Mais c’est un principe, chez moi : il faut passer par le très triste pour savoir que son chagrin n’est pas aussi exclusif qu’on le croit.

11:33 Publié dans Blog | Lien permanent