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05/03/2015

Rien (de plus).

- Tu n'as pas d’idée pour ton billet du jour?

- Non, pas plus que Chavassieux, sur Kronix.

- Tu ne vas pas leur refaire le coup du billet qui raconte que tu n'arrives pas à écrire un billet, hein ?

- Non, non, bien sûr que non. Je l'ai déjà fait, comme tu dis. Je ne veux pas paraître comme ça, paresseux.

- Tu n'es pas paresseux.

- Oh si, je le suis. Je le revendique, même : les paresseux sont ceux qui savent se mettre au travail quand celui-ci en vaut la peine.

- Tu as préparé ton interview par Christian, le 14, à Fleury ?

- Non. Je souhaite juste que lui l’ait préparée mieux que j’ai préparé la sienne en octobre : j’ai le sentiment d’être passé à côté de plein de choses.

- ça se passera bien. Et ton atelier de la fin mars?

- L’atelier? Ah oui, il faut que j’en parle avec Nicolas (Couchepin), qu’on trouve le moyen de croiser nos récits…

- Tu peux parler de Aurélia, de Paco... Je ne sais pas, tes chantiers en cours.

- Aurélia, je n’en parlerai plus avant qu’il paraisse, s’il paraît. Je pourrais parler de mon asséchement littéraire, mais ça ne se fait pas trop.

- Tes lectures ?

- J’aime bien l’exercice de la critique littéraire, et je suis toujours heureux de chroniquer les livres des gens que j’aime. Mais je ne veux pas être réduit à ça, ça m’éloigne de ce que je suis réellement : un auteur avant tout. Ou un ex-auteur, qui sait ?

- Faut pas dire ça. Tu as des priorités, c'est tout

- En ce moment, elles sont ailleurs, oui...

- Et la musique ? Tu peux parler de « Littérature & Musique », du quatre titres qui va peut-être voir le jour, de l’association flamenco/violoncelle que tu envisages…

- Je pourrais, oui, mais si c’est pour être déçu, encore…

- Et la lecture de « Trois-Huit » par Thierry Mortamais, ça tu peux en parler, non ?

- Oui, ça, peut-être... Mais tant que ce n’est pas fait, là aussi…

- Est-ce que tu as parlé de ton projet avec Sandro, la mise en musique d’une nouvelle, des chansons qu’elle t’a inspirées ?

- Pas encore, c'est prématuré.

- De la présentation de « Tébessa » aux collégiens de la Croix-Rousse? De la lettre que tu as reçue de cet homme qui l’a lu et qui t’a parlé de ses parents, tébessiens estimés, enterrés à la Croix-Rousse ? De ton recueils de nouvelles à partir de chansons de Guillo, Vitas, Fergessen et autres ? De « Charlotte sometimes », ce roman que tu aimerais reprendre ? De la revue Brasiko Folio ? D’une année sans édition, mais d’un paysage qui va changer ? De ton fils qui va avoir vingt ans, de ce voyage à Cuba que tu envisages avec lui ?

- Le problème, tu vois, c'est qu'il ne se passe pas grand chose dans ma vie.

NB: les passages en italique sont repris de la note de Christian, tels quels.

15:38 Publié dans Blog | Lien permanent