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08/01/2015

Ahmed Mérabet.

Il a le même nom, la même origine, le même âge que celui avec qui je fondai "N.A.D.A", en 2001, avec Fred Vanneyre comme troisième larron, le plus central, le plus mort, aussi. Ahmed, que j'ai connu comme professeur de Lettres à Bourg-en-Bresse, qui s'est trouvé du côté de la voiture resté intact, dans un fossé, quand l'autre est passé sous un camion, en 2002. Ahmed, perdu de vue pour des milliers de raisons, était devenu instituteur, était parti en Chine, avec sa famille... Dix ans après, puisqu'on y est condamné, via "Ouessant", dans N.A.D.A (Notre Approche Des Arts, on était jeune!), pour une seconde, j'en suis venu à me demander s'il n'avait pas intégré la Police Nationale, s'il ne s'était pas, une fois de plus, trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Mais ça n'est pas lui. Mon Ahmed Mérabet continue de vivre, dans ma mémoire et dans sa vie de tous les jours. L'autre est rentré dans la mémoire collective: ça lui fait une belle jambe, dirait Vanneyre. Ça tombe bien, c'est à peu près ce que pourraient penser ceux qui les ont rejoints, hier.

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